Mise en situation/Village de Cadillon

Après l’attaque aux abords du No-Man’s Land, les survivants sont rentrés au village la mine basse. Sylfias, dans les bras de Rayn, s’était évanouie. Eska suivait de près, inquiet pour sa mère. L’aubergiste proposa à Rayn de coucher Sylfias à l’étage mais l’homme savait bien qu’une déesse dans le monde réel était une proie facile. Guidé par l’instinct et par les désirs de sa femme, l’homme s’enfonça seul dans la forêt, loin des regards, avec le corps inerte.

L’homme posa la déesse au sol, et rapidement, la forêt se métamorphosa pour enrober le corps de Sylfias. Les racines l’entourèrent, les arbres se recourbèrent pour la protéger du vent et de la pluie, et toute personne autre que les Animalis, Rayn et Eska était fouetté et repoussé par un système de défense naturel. Sylfias, dans son coma réparateur, repoussait l’ennemi. Cette partie de la forêt devint rapidement morte et desséchée. En entrant et en marchant dans la forêt, on pouvait voir et sentir ce cocon grouillant de nexus mais on ne pouvait s’en approcher.

Les Animalis étaient visités souvent par Meelah qui les amenait prié dans la forêt, proche du cocon. Elle espérait que leur chant et leurs prières pourraient aider la déesse.

Les attaques au village ne cessèrent pas. Les démons sortaient de l’Inframonde par la fracture. Il n’était pas rare d’entendre des rituels de sorcières interdites dans la forêt. Les Gardiens marchaient de plus en plus sur les terres en tentant de ramener les esprits égarés dans l’Inframonde. Les possédés arrivaient parfois au village et tombait facilement aux mains des combattants.

On ne vit plus Veshmahal mais certains rapportent avoir vu un campement richement décoré et rempli de femme vers l’ancien village de Casselman, brûlé par Iris qui se faisait d'ailleurs discrète. Elle passait parfois subtilement voir Éphrème... et du même coup, Sylfias, endormie dans un sommeil profond.

L’hiver approche à grand pas et l’aubergiste a proposé à tous les survivants de venir habiter dans l’auberge. On s’affaire à préparer des provisions avec les rares vivres et la saison de chasse est ouverte…mais on tombe plus sur des démons et des corps démembrés que sur du gibier.

Depuis les dernier évènement Èphreme entrait de plus en plus souvent dans sa rage, chaque fois qu'un démon menaçait son village il étais le premier sur le front fracassant les crâne les un après les autres sans jamais se reposer.

A tous les jours il alla dans la forêt a la limite des coup de liane accompagné de Binocle, il restais la assis une heure chaque jour, espérant que sa tatie s'en sorte. Il faisait bien attention de ne pas y aller pendant que les animalis si trouvais, leur dernières rencontre s'est mal fini.

Les seule moment ou il se sentais reposer était dans les bras de sa mère, des moment de pure bonheur pour lui.

Il aidait au mieux le village bien que c,est seule moment de pure lucidité étais lorsqu'il combattais. Trouver de la nourriture n'est pas des plus facile pour lui. La plupart du temps il ne ramène que quelque fruit et quelque roche que lui et Binocle récolte ensemble.

Eska connaît maintenant mieux la forêt de Cadillon que l'intérieur de son chapeau. Il a remarqué plusieurs traces de pas griffus dans les endroits les plus obscurs, indiquant que les démons sont toujours à l'œuvre durant la nuit. Le portail doit donc toujours être ouvert. Eska ne sait pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, alors il ne s'en approche pas. Il a toutefois placé quelques pièges à démon autour du portail. Peut-être que s'il en capture un vivant, il obtiendra des informations sur le para-monde. Le genre d'informations que Rayn tente de lui cacher pour le protéger. Or, Eska ne veut plus être protégé! Dorénavant, il veut être proactif, sauver sa mère et obtenir vengeance. Aussi passe-t-il une autre partie de ses journées à s'entraîner secrètement au combat pour tenter de se calmer. Eska maîtrisait déjà le style du Furet et du Renard, propres à son village natal, mais il tente maintenant d'apprendre le style de l'Ours et du Loup, typique des animalis de Cadillon. Il s'est façonné des nouvelles armes en pierre et en bois afin d'honorer sa mère. Il garde cependant aussi des armes en métal afin d'honorer son père. Lors de son prochain combat, Eska sera fin prêt à montrer sa vraie puissance.

D'autre traces de pas appartiennent à Éphrème. Apparemment, ce dernier erre dans la forêt, possiblement en quête de nourriture... ou de sa mère. Grand bien lui fasse, Eska a déjà ramassé la plupart des plantes comestibles afin de faire des réserves pour l'hiver. Éphrème n'a qu'à manger des roches comme sa bestiole. Pour ce qui est de la mère d'Éphrème, Eska cherche toujours un moyen de l'éliminer. Il interroge subtilement Rayn sur les dangers que courent sa mère et sur les façons que ses ennemis pourraient utiliser pour la blesser. Ceci a pour double objectif de mieux protéger Sylfias et d'apprendre comment vaincre Iris. Pour le moment, Eska n'a pas appris grand chose, à part que l'enveloppe charnelle d'Iris est vulnérable. Pour ce qui est de son essence divine, il doit exister un lien avec le para-monde. Si Veshmahal est parvenu à blesser Sylfias là-bas, peut-être qu'Eska pourra vaincre Iris au même endroit. Rayn n'aime pas quand Eska parle de vengeance. Pourtant, Eska lit un feu intérieur qui brûle aussi à l'intérieur de son père. L'avenir dira si Eska écoutera davantage la voix de sa mère ou celle de son père.

Êphreme se tenait debout au milieu du village fixant le route, Binocle dans ses bras, son regard étais vide, il attendait tout simplement. Depuit le départ de Xan, il se sentait un peu seul bien sur il y avait Binocle, mais se dernier étais plus comme une partie de lui même qu'un autre être.

Clément lui tenait bien compagnie, quand se dernier ne se moquait pas de lui ou lorsqu'il esseyait de le saouler avec un quelconque concours de boisson, dont le dernier toujours debout n'étais autre qu' Êphreme, peu-être du a tous se temps passer en compagnie de son père.

Un peu plus tôt il avait voulu aller voir sa tatie, mais il se rendit vite compte que sa présence serais gère apprécier, Eska étais déjâ sur les lieux probablement accompagner par un animalist quelconque. Peu-être, pensa t'il, rendre visite a Grigri et Grigrine.

Clément se sentait bien seul depuis que sa femme et ses enfants sont partis. Clément et Éphrème tissèrent un fort lien d'amitié; Éphrème était doué d'une capacité d'écoute hors du commun, et il aimait à gouter la bière que Clément lui donne lorsqu'il essayait d'oublier les tourments de son village et les êtres chers qu'il a perdu. Le chef de la garde, un ami d'enfance faisait partie des disparus. Le plus déprimant, c'est que c'étais de loin l'homme le plus fort et le plus brave de tout le village, il était toujours le premier à défendre les frontières du territoire, au point ou il avait perdu un jour son oreille gauche ainsi que deux doigts face à un groupe de loups affamés. Il avait tout de même réussi à sauver deux jumelles en jeune âge, alors que leur mère se sacrifia pour eux.

La dernière fois que Clément a vu sa femme, Inara, elle partait chez sa mère afin de trouver un oasis de paix pour accoucher loin du village et de tout les souvenirs des attaques des démons sortis de la faille. Clément ne pouvait pas laisser son auberge seule, il ne pouvait abandonner son village, mais il ne pouvait pas non plus laisser sa femme partir seule dans les bois, pour un voyage de plusieurs jours et sans protection, il s'efforça donc de lui trouver un garde du corps, et il n'eut pas à chercher bien loin car plus tôt dans la soirée il rencontra un nain (qui eut la gentillesse de qualifier la bière servie dans l'auberge de Clément de «Pisse de goblin» ) mais qui partageait un amour pour l'alcool et l'aventure. Clément lui demanda donc d'escorter sa femme en lieux sûrs, et pour le convaincre, il lui donna son cheval, qui servit de moyen de transport pour sa femme.

Deux jours plus tard, un étranger vint à l'auberge et déclara avoir vu une grosse bête morte dans le bois, à environ une journée de marche. Clément demanda à deux aventuriers d'aller voir la scène, de peur que ce ne soit son cheval. Les deux braves hommes revinrent et affirmèrent que la carcasse ressemblait en effet à un cheval, mais aucune traces du nain, de sa femme ni de ses enfants. Clément qui était déjà fortement perturbé et qui noyait sa peur et sa tristesse dans l'alcool de nain que son ami lui avait laissé ne s'en retrouva que plus désorienté et déprimé. Non seulement il venait de perdre son cheval mais en plus il ne savait point où sa femme était et si elle était saine et sauve. Clément se senti coupable de n'avoir envoyé qu'un nain pour les protéger, si bien qu'il se mit à boire dès le réveil et pendant plusieurs jours. Après un certain temps, il manqua d'alcool, et sombra dans la paranoïa, ne reconnaissant plus ses amis et ne voulant voir ni parler à personne d'autre qu'Éphrème, qui se contentait d'écouter le discours décousu de son ami, ne sachant que faire pour l'aider.